Mastopexie : lifiting des seins

La descente du sein, appelée ptôse mammaire, est l’affaissement du sein associé à une distention de la peau qui l’enveloppe. Le volume mammaire et le mamelon sont situés trop bas et la partie supérieure du sein, au niveau du décolleté, est souvent « déshabitée ». Les causes de la ptôse mammaire sont multiples : âge, type de peau, exposition solaire intensive, grossesses, allaitement, perte de poids importante et fluctuations pondérales.

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Le but de cette intervention est de « remonter » les seins. C’est donc un lifting des seins. Il s’agit d’une remise en tension de la peau des seins et d’une refixation de la glande mammaire plus haut, ce qui permet de replacer l’aréole et le mamelon en bonne position et d’obtenir des seins harmonieux et joliment galbés. Les berges de la peau excédentaire qui a été retirée sont suturées à la fin de l’intervention : ces sutures sont à l’origine des cicatrices. 

Quand la ptôse est associée à un manque de volume, il peut être souhaitable de mettre en place des prothèses ou d’injecter un complément de graisse dans le décolleté. 

Cette chirurgie ne bénéficie pas de prise en charge.

La rançon cicatricielle dépend du degré de ptôse et de distension cutanée. Les cicatrices peuvent se limiter à une seule autour de l’aréole. Au maximum et le plus souvent il est vrai, il faut en faire 3 : une cicatrice autour de l’aréole pour la remonter et en réduire le diamètre, une autre verticale entre l’aréole et le sillon sous-mammaire pour retendre le sein dans le sens horizontal, et une dernière dans le sillon sous-mammaire pour le retendre dans le sens vertical. Cette troisième cicatrice peut être plus ou moins longue en fonction des cas et du degré de ptôse initiale : de 6-7 cm à tout le sillon sous mammaire, et dans les cas de ptôse importante d’une ligne axillaire moyenne à l’autre (c’est à dire la moitié devant du corps)  

Du degré de ptôse dépend également le temps opératoire et le type d’anesthésie. Une ptôse mammaire légère ou modérée, ou encore unilatérale, peut se traiter sous anesthésie locale en ambulatoire. Une ptôse allant de modérée à importante nécessite le plus souvent une anesthésie générale. L’hospitalisation dure en règle générale 1 nuit. 

Il est nécessaire de porter un soutien-gorge de maintien pendant 6 semaines après l’intervention. 

La rançon cicatricielle dépend du degré de ptôse et de distension cutanée. Les cicatrices peuvent se limiter à une seule autour de l’aréole. Au maximum et le plus souvent il est vrai, il faut en faire 3 : une cicatrice autour de l’aréole pour la remonter et en réduire le diamètre, une autre verticale entre l’aréole et le sillon sous-mammaire pour retendre le sein dans le sens horizontal, et une dernière dans le sillon sous-mammaire pour le retendre dans le sens vertical. Cette troisième cicatrice peut être plus ou moins longue en fonction des cas et du degré de ptôse initiale : de 6-7 cm à tout le sillon sous mammaire, et dans les cas de ptôse importante d’une ligne axillaire moyenne à l’autre (c’est à dire la moitié devant du corps)  

Du degré de ptôse dépend également le temps opératoire et le type d’anesthésie. Une ptôse mammaire légère ou modérée, ou encore unilatérale, peut se traiter sous anesthésie locale en ambulatoire. Une ptôse allant de modérée à importante nécessite le plus souvent une anesthésie générale. L’hospitalisation dure en règle générale 1 nuit. 

Il est nécessaire de porter un soutien-gorge de maintien pendant 6 semaines après l’intervention. 

Les soins post-opératoires des cicatrices ne nécessitent rien de particulier à part la douche et de la crème cicatrisante. Il convient de prévoir un arrêt des activités professionnelles de 7 à 10 jours et arrêt des activités sportives de 1 à 2 mois.

Les grossesses restent tout à fait possibles après une mastopexie, mais l’allaitement est le plus souvent compromis. Toutefois, on conseille d’attendre au moins 1 an après l’intervention, et le résultat peut-être altéré dans les suites des grossesses/allaitement. Il est donc souhaitable de faire cette opération une fois qu’on ne souhaite plus d’enfants.

Le résultat final n’est obtenu qu’un an après l’intervention, le temps que les cicatrices blanchissent, s’assouplissent et s’estompent. On a déjà depuis plusieurs mois une bonne idée de la forme définitive, qui est acquise en général vers 3 mois.

La poitrine a le plus souvent un galbe harmonieux et naturel, symétrique.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’attendre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.

La sensibilité des seins ou des aréoles peut être altérée pendant quelques mois, même si elle revient dans l’immense majorité des cas dans un délai de 6 à 18 mois.

Parfois, il peut persister une légère asymétrie des seins, qu’il s’agisse du volume, de la hauteur, de la taille ou de l’orientation des aréoles. Dans tous les cas, une correction chirurgicale secondaire est possible, mais il convient d’attendre au moins un an. 

Au final, les « retouches » sont extrêmement rares dans ce type de chirurgie où l’immense majorité des patientes est pleinement satisfaite d’emblée.

Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une mastopexie réalisée dans les règles de l’art par un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat. Pour autant, malgré la rareté des complications, les patientes doivent être informées de celles pouvant survenir : :

  •  L’’infection, qui peut nécessiter un traitement antibiotique et parfois un drainage chirurgical ;
  •  L’hématome, qui peut nécessiter un geste d’évacuation ;
  •  Le retard de cicatrisation ou la nécrose cutanée, qui nécessite de prolonger la durée des pansements ;
  •  Les cicatrices hypertrophiques, qui peuvent s’observer sur certains types de peau et qui nécessitent des traitements spécifiques.

Le listing des complications ne doit pas vous faire fuir en courant, mais simplement vous faire prendre conscience que n’importe quel geste médical, aussi minime soit-il, a un risque de complication. N’oubliez pas non plus que même en cas de complication, votre Chirurgien saura faire face puisqu’il a été formé à gérer les aléas.

Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant. Il est de notre devoir moral et humain de vous accompagner quoiqu’il arrive.

Pour de plus amples renseignements, la fiche éditée par la Société Française de Chirurgie Plastique est disponible en 1 clic en haut de cette page.

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